19th CENTURY PHOSPHATE & COPROLITE MINING IN FRANCE
Phosphate was first worked in
”...from this time be worked up on as vast a scale as the
fossil phosphate of lime, since we have seen more than 150 men at work in Mr Coxhery‘s factory.
(Mark Lane Express, 28th December 1863)
13.3. L’exploitation des nodules phosphatés des Sables
verts de la Meuse et des Ardennes au XIXe siècle, qui a conduit à la découverte
de nombreux restes de vertébrés albiens. D’après Stansislas
Meunier.
http://www.geowiki.fr/index.php?title=Au_milieu_du_Cr%C3%A9tac%C3%A9
By the early 1870s Edward Packard, the head of an Ipswich-based
manure company had started investing on the continent in the search for cheaper
phosphate supplies. He had an office in
”Considerable sums of money had been launched by men who had tried
to import coprolites from abroad, - especially from France, where extensive
beds exist in the Ardennes, - but they did not bear the expense of importation,
for the reason that the French phosphatic nodules were, frequently, too poor in
phosphate of lime, containing as a rule, not more than 40 or 45 per cent., and
comparatively much carbonate of lime. Recently an extensive deposit of chalk
coprolites has been found opposite to
(Bidwell,C.
‘On Coprolites.‘ Inst.Surv.
1874,p.312)
Léon
Bourdon, le frère du pilote du monoplan s'avança et expliqua:
—Nous
voulions simplement visiter, au village d'Orville que
vous voyez devant vous, une usine où l'on traite le phosphate retiré des
terres. C'est assez intéressant pour mériter un instant d'arrêt.
—Il
fallait nous prévenir de votre intention avant de quitter Amiens, dans ce cas,
répliqua le chef de la caravane, non sans un peu d'humeur. Enfin, puisque nous
nous trouvons réunis, nous en profiterons pour faire halte. Nos mécaniciens
vérifieront les machines pendant que nous irons voir ces fameux phosphates!...
La
chose ainsi décidée, les touristes se dirigèrent vers une usine dont la haute
cheminée de briques se découpait sur le ciel et qui indiquait à n'en pas
douter, un centre d'exploitation industrielle. Pendant le chemin, M. Léon
Bourdon, qui paraissait très au courant de la'question,
en sa qualité d'élève chimiste à l'École industrielle de Lille, fournit les
explications suivantes aux personnes qui l'accompagnaient:
—Les
phosphates d'origine minérale comprennent les apatites, les phosphorites, les
coprolithes et les nodules et sables phosphatés. Les deux premières variétés se
rencontrent dans les terrains primitifs et servent à la fabrication des
superphosphates, car leur teneur en acide phosphorique atteint 32 %. Les
coprolithes et les nodules existent dans les terrains crétacés et jurassiques,
à l'étage des grès verts et sont exploités dans le Pas-de-Calais, les Ardennes,
le Cher, l'Algérie et la Tunisie. Leur teneur en acide phosphorique varie entre
16 et 28 %. Quant aux sables et aux craies phosphatés que l'on exploite ici,
ainsi qu'à Beauval et Beauquesne,
ils sont beaucoup plus pauvres encore et ils doivent subir un traitement
permettant de porter le titre à 50 ou 55 % de phosphate de chaux.
—Par
quel procédé? interrogea M. Le Clair intéressé.
—Par
le mélange avec des sables plus riches, ou mécaniquement en séparant le
carbonate de chaux moins dense du phosphate plus dense, au moyen d'une simple
lévigation.
—Et quelle
est l'utilité de ces phosphates? demanda à son tour Mme Lhier.
—D'une
manière générale, reprit le chimiste, les phosphates doivent être employés
comme engrais complémentaires du fumier et des engrais chimiques tels que lé
sulfate d'ammoniaque et le nitrate de soude. Leur action est très avantageuse
dans tous les sols renfermant moins de 1 % d'acide phosphorique. C'est surtout
dans les terres de défrichement riches en matières organiques que les
phosphates naturels font merveille, à la dose de 300 à 600 kilogrammes à
l'hectare. Cependant on obtient des résultats encore meilleurs avec les
superphosphates, sauf dans les cas de terres acides, telles que landes et
tourbières.
Les
touristes approchaient à ce moment de l'usine aperçue de loin. Ils furent reçus
par un vieux comptable qui, ébahi à la vue de tout ce monde lui arrivant, ne
savait trop quelle contenance tenir. Enfin, il se mit à la disposition des
visiteurs pour les conduire aux hangars où s'opérait le traitement des sables
et craies phosphatés, et leur donner les indications nécessaires.
—Ainsi,
demanda Breuval, toutes les matières premières que
vous manipulez ici proviennent des champs avoisinants?
Le
comptable sourit.
—Ah!
messieurs, dit-il, on voit que vous êtes tous jeunes et que vous ne connaissez
pas la folie des phosphates qui a secoué les populations de la vallée de
l'Authie vers 1883.
—En
effet, murmura le trésorier, je ne suis venu au monde que l'année d'après.
—Eh bien!
messieurs, lorsqu'on a découvert, à cette époque, les premiers gisements de
phosphate de chaux sur la colline de Beauval, cela a
été comme une épidémie dans tous les villages environnants, tant les habitants
avaient été émotionnés des prix fabuleux auxquels avaient été vendus aux
Compagnies industrielles d'exploitation, des champs qui n'étaient susceptibles
de fournir que de maigres récoltes. Des sondages furent donc opérés sur tous
les points, et des paysans jusqu'alors misérables se trouvèrent, du jour au
lendemain, enrichis, sinon presque millionnaires, parce que l'on avait reconnu,
dans quelque pièce de terre de peu de valeur, la présence du précieux minéral.
Oui, messieurs, je me rappelle de ce temps, moi qui vous parle, et je me
souviens de la fièvre générale qui agitait les cultivateurs de toute cette
région et surexcitait leur cupidité. De pauvres diables, qui eurent la chance
de posséder du phosphate dans leur jardin, firent fortune, alors que des
agriculteurs plus aisés se ruinèrent à la recherche infructueuse de cette même
matière, irrégulièrement distribuée et répartie dans le sous-sol picard.
Les
touristes remercièrent chaleureusement le comptable, qui remplissait les
fonctions d'administrateur de cette exploitation industrielle, et s'empressèrent
d'aller retrouver leurs véhicules.
In 1875 Professor Augustus Voelcker, an analytical chemist who’d
been involved in testing coprolite samples as early as the 1840s, gave an
update on the latest imported phosphates:
”In France extensive coprolite beds occur in great abundance,
in the Ardennes and other districts; and phosphatic nodules and fossils useful
for agricultural purposes have been lately discovered in the south of France as
well as in the north. It is
chiefly from the
neighbourhood of
(Voelcker,Dr.A.
On the Chemical Composition of Phosphatic Materials used for
Agricultural Purposes,‘ Journ.Agric.Soc.1875,p.399)
Those dug up near
”Perhaps the most valuable coprolite deposits in
They fetch in the market a much lower price than good Cambridge or
Bedfordshire or Norfolk coprolites; and under present conditions the
importation of Boulogne coprolites into England, at the best leaves but a
scanty profit to dealers and exporters.” (Ibid.
pp.400-403)
”The discovery of mineral phosphates in the valley of the Lahn, in Nassau, [in 1864] has lately been eclipsed by that
of extensive and valuable phosphatic deposits in the valley of the Lot, a
tributary of the river Garonne, which flows through the upper and middle beds
of the Jura and the lias formations. During the last
few years [early 1870s] large
quantities of phosphate have been imported into
The more common kinds were yellow or brown, but, despite being
dense and hard to grind, were easily dissolved by snow-white colour but
sometimes opal-like or grey and the early imports had a phosphate content
between 71% and 74%, compared to the 55 - 88% of the German deposits. According
to Voelcker, ”...at first only the richer
deposits were worked in
By 1875, however, the quality had decreased, ”and
cargoes, containing on an average not more than 58 to 65% are now not unfrequently shipped at
This article, of great interest to the buyers for the eighty
English manure manufacturers, must have had the effect of reducing their
purchases, especially when it went on to detail overseas supplies of
significantly higher quality. Evidence shows that their price dropped slightly
but there were still imports into
It is clearly from the neighbourhood of
There are also coprolite beds in FRANCE, in the valley of the
Rhone near Switzerland, and in the Ardennes near to Belgium, where it is
thought worthwhile to go nearly 200 feet deep through an argillaceous clay to
obtain them; but the cost of carriage is too great to allow them to be exported
from these places to England.
(Reid, W.C. Mineral Phosphates and Superphosphate of
Lime,‘ Chemical News Aug.4th 1876 p.49; Emergence of
Rich Phosphatic Chalk in
The phosphate mines in the south of
From this mine alone the firm have extracted between 12,000 and
14,000 tons of high class phosphate, analysing over 70%, the residue viz. lower
quantities, being left on the spot for further consumption. Fresh experiments
are being tried in this mine at a greater depth and it is presumed that there
are still a few thousand tons to come out. The next of importance is situated
at the top of another hill at a similar height, about a mile to the north. This
is now in full working, every facility for extracting the phosphate having been
adopted. Several other small deposits are also worked in the immediate
neighbourhood. The phosphate is carried down by the peasants to the washing
place, where is established a machine of the most improved kind, the phosphate
passing in at one end of the cylinder comes out at the other end perfectly
clean. The different sizes and qualities are also separated. Nearly 1,00 (sic) men and women are found constant employment in the
mines.”
(Norwich Argus c.1870s p.88)
The mineral known as LOT OR
(Reid,W.C. ‘Mineral Phosphates and Superphosphate of
Lime,‘ Chemical News Aug.4th 1876 p49 p49-50)
Lawes Chemical Manure Co. London Imports of Boulogne coprolites
1873 – 1881
1873
1000 Boulogne 35/-
1873
100
Boulogne 35/-
07/1881
1000 Boulogne 30/-
9/08/1881
500
Boulogne 9d per unit
1/11/1881
150
Boulogne 32/6
(
Apatite, mineral phosphate of lime, was also found at St. Gothard, in